La belle histoire du Football Corrèzien et de ses Dirigeants

Publié le 15/03/2019

Rencontre avec… Michel BROSSARD

Perpezac le Noir, le Football, mes deux passions.
Je débute à l’US Perpezac en 1966 en minimes, il y a peu d’équipes de jeunes et j’ai la chance de disputer la Finale du championnat minime face à Boyer Brive un des grands clubs Briviste de l’époque.
En 1968, j’intègre l’équipe I de Perpezac qui pratique en 2ème Division.
Dès mon retour du service militaire en 1974, Marcel BOUYGE prend la Présidence du club et je deviens son secrétaire. Le club se structure, le stade de Laleu est aplani, drainé, des vestiaires sont construits.
Nous travaillons ensemble avec Marcel à TRT, une partie de la gestion du club se fait lors de nos trajets sur notre chère Nationale 20, derrière d’interminables files de camions dans la traversée de Donzenac.
Je participe à la victoire de l’équipe I en Coupe Maurice Leblanc face à Albussac, le club accède à la 1ère Division.
L’enfant du pays Alain MONTEIL quitte l’Etoile Briviste, à l’époque en D3, et prend en main la gestion technique du club.
De 1978 à 1988, l’US Perpezac va connaître ses années de gloire, j’ai la chance de faire partie de cette équipe, nous remportons le titre de champion de 1ère Division, nous accédons à la Promotion de Ligue et la cerise sur le gâteau, nous disputons quatre Finales de Coupe de la Corrèze avec deux victoires.
De merveilleux souvenirs … !!!!!
En 1988, Marcel BOUYGE prend du recul pour se consacrer au District et me propose la Présidence. Je me lance donc dans l’aventure, une aventure qui dure encore à ce jour.

Après dix ans de Présidence, le club voisin de Sadroc est demandeur pour une fusion, l’effet de surprise passé, les deux équipes dirigeantes se mettent au travail et l’Entente Perpezac/Sadroc voit le jour le 1er Juin 1997. A l’époque, beaucoup de personnes nous prédisent un échec, et pourtant cette entente dure depuis plus de 20 ans et continue de vivre.
Durant toutes ces années de Présidence j’ai pu constater le déclin du bénévolat, les joueurs en fin de carrière se tournent vers un sport individuel bien plus gratifiant personnellement et oublient de rendre un peu au sport collectif, qui leur a pourtant apporté beaucoup de satisfactions.
L’implication des joueurs a beaucoup changé également, les repas, les anniversaires étaient organisés en fonction des dates des matches, maintenant c’est l’inverse, à l’époque quinze joueurs suffisaient pour une équipe, maintenant c’est vingt-cinq, il y avait moins de blessures également, pourtant avec un Football moins technique et beaucoup plus viril.
Durant toutes ces années de dirigeant et bien que je ne sois pas très demandeur, j’ai reçu la médaille du District, la médaille de Vermeil de la Ligue, la Plaquette Bronze de la Ligue, ainsi que la médaille de Bronze de la Jeunesse et des Sports, mais pour moi la meilleure des récompenses est celle du terrain, et comme je dis souvent à mes joueurs, notre seul plaisir à nous dirigeants, c’est de vous voir bien jouer, de vous voir gagner, alors pensez un peu à nous quand vous êtes sur le terrain.
Pour terminer ce petit résumé de ma vie «sportive», je voudrais rendre hommage à ma femme, qui en m’épousant il y a 40 ans a épouser le Football, elle a toujours été à mes côtés pour me soutenir, m’aider dans cette tâche bien ingrate qu’est la gestion d’un club même à un petit niveau. Merci Arlette.

Par Marie-Hélène Ségurel

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